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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 9.djvu/395

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valeurs des quantités en prenant pour la fonction la distance entre deux corps, et pour la force absolue que ces corps exercent l’un sur l’autre (no 25) ; mais il est évident que la condition

n’aurait pas lieu pour cette fonction comme pour celles qui résultent des conditions du système. Ainsi ces termes subsisteront dans l’équation indépendante des conditions du système, et l’on aura, par conséquent,

où l’on voit que la quantité est la fonction prime relativement à de la fonction qui est ici

Donc, en général, si l’on désigne par la distance rectiligne entre les corps et et par la force absolue d’attraction ou de répulsion que ces corps exercent l’un sur l’autre, si l’on désigne de même par la distance rectiligne entre deux autres corps du système et par la force d’attraction ou de répulsion entre ces corps, et ainsi de suite, en prenant les quantités positivement lorsqu’elles tendent à augmenter les distances et négativement lorsqu’elles tendent à diminuer ces distances, et qu’on nomme les vitesses des corps l’équation précédente deviendra

qui est également indépendante des conditions du système, mais qui renferme, comme l’on voit, les forces d’attraction ou de répulsion mutuelle.

41. Enfin, si les corps étaient en même temps attirés vers des centres fixes ou repoussés de ces centres, la même équation aurait