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Page:Joseph Louis de Lagrange - Œuvres, Tome 9.djvu/82

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équation qui, devant être identique, c’est-à-dire avoir lieu quel que soit pour que l’expression supposée de soit vraie, donnera autant d’équations particulières qu’il y a de différentes puissances de et l’on tirera de ces équations

On aura ainsi successivement tous les coefficients par des formules dont la loi est visible, et qu’on pourra, par conséquent, continuer aussi loin qu’on voudra.

Mais le premier coefficient demeure indéterminé ; il faut, pour le déterminer, recourir à l’équation primitive faisant on a d’un côté et de l’autre donc

43. On peut de même, par les fonctions dérivées, faire disparaître les logarithmes, les exponentielles et les sinus et cosinus.

En effet, si on aura l’équation du premier ordre

si on aura celle-ci

mais, pour faire disparaître les sinus ou cosinus, il faudra aller à une équation du second ordre.

Soit donc étant toujours une fonction quelconque de en prenant les fonctions primes, on aura (no 14)

et, prenant de nouveau les fonctions primes,