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Page:Journal asiatique, série 2, tome 12.djvu/557

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DÉCEMBRE 1833.

4. Le Bhagavad-gîtâ. C’est le poème didactique religieux-philosophique, extrait du Mahâbhârata, dont il a récemment été question ; d’abord imprimé à Calcutta en 1808, publié avec des notes critiques par Schlegel (Bonn, 1823), et avec des explications philosophiques, par M. G. de Humboldt (Berlin, 1826). Il existe dans cette collection en trois manuscrits portatifs, reliés (nos 8, 9 et 43). Le numéro 9 est une édition en miniature de deux cent trente-deux feuillets, ne contenant chacun que cinq lignes. La longueur du livre est de 3 pouces, sa largeur de 2. Les trois exemplaires sont nouveaux et ne fournissent aucun secours à la critique pour donner le vrai sens d’un petit nombre de passages douteux dans l’édition de Schlegel. De même que tous les manuscrits de ce texte réputé sacré, ils diffèrent très-essentiellement l’un de l’autre. Aucun n’est accompagné de commentaires. Le numéro 43 se trouve dans un recueil de cinq extraits du Mahâbhârata célébrant Vichnou ; et où le Bhagavad-gîtâ occupe la première place et la plus considérable. Les autres pièces sont : 2° Vichnou-nâma-sahasram (les mille noms ou épithètes honorables de Vichnou). (Voyez ci-après, n° 18.) 3° Bhichma-stavarâdja (panégyrique de Vichnou, par Bhîchma, grand-père des fils de Pândou, célèbres dans le Mahâbhârata). 4° Anousmritih (panégyrique de Vichnou, par Nârada). 5° Gadjendra mokchana-stotram (panégyrique de Vichnou, par Airâvata, l’éléphant céleste que ce dieu avait délivré). Tout le livre n° 43 était intitulé Pantcha ratnâni