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Page:Journal asiatique, série 9, tome 5-6.djvu/134

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JANVIER-FÉVRIER 1895.

Il fut fils de prêtres ; ses ancêtres avaient été prêtres et s’étaient grandement illustrés dans le ministère ecclésiastique.

Depuis dix générations dans sa famille, tous avaient reçu le sacerdoce, quand enfin la dignité patriarcale lui échut en partage.

31Les mystères angéliques qu’accomplissait sa famille bénie et les mystères célestes atteignirent en lui leur apogée.

Sa race figura et représenta les neuf chœurs [des anges] ; et en lui la plénitude de l’ordination posséda sa perfection.

Le jour de la naissance de notre illustre Père on sanctifia son corps ; et avant qu’il ne suçât le lait de sa nourrice, on l’oignit.

On posa sur la bouche de notre glorieux Père l’huile sanctifiante qui lui donna la grâce dès le berceau.

Cette grâce sanctifia son corps dès son enfance et opéra en lui des prodiges de force et de courage.

41Elle s’éleva à la glorieuse dignité de l’épiscopat ;

    unweit davon früher der nestorianische Patriarch statt in Qotšānes bei Gulamerg residiert hat. » Mais tous les textes allégués ne démontrent avec évidence que deux points de repère bien vagues, savoir : que Beit-Bagaš se trouvait dans les montagnes et sur la rive gauche du Grand Zab. — Selon le continuateur d’Amrou [Maris] (apud Assemani, Bibl. or., III, 1 part., p. 564), Denḥa naquit à Rostak (الروسعاق), village dont la situation est connue au nord de Rowandiz, dans les montagnes à l’est du Grand Zab. Faudrait-il conclure de cette divergence à l’identification de Beit-Bagaš avec Rostak, qui est également mentionnée comme un siège épiscopal ? Cf. page suivante, n. 3.