Aller au contenu

Page:Journal asiatique, série 9, tome 5-6.djvu/201

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

LE CHADDANTA-JÂTAKA
PAR
M. FEER.
(SUITE ET FIN.)

IV. — LE RÉCIT DU TEMPS PRÉSENT.

1. La fille de famille devenue Arhatî.

D’après le commentaire du Jâtaka 514, une fille de famille de Çrâvastî, qu’il ne nomme pas, avait embrassé la vie religieuse. Assistant à une prédication de la loi, il lui vint à l’esprit que le prédicateur — le Buddha — avait été son époux dans une vie antérieure , et elle manifesta par un éclat de rire le contentement que cette réminiscence produisait en elle. Mais, ses souvenirs se précisant, elle reconnut qu’elle avait très mal agi envers lui, qu’elle l’avait même fait tuer, lorsqu’il était l’éléphant Chaddanta, par le chasseur Soṇuttara, et alors elle éclata en sanglots. A ce moment, le Buddha fit voir le sou-