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Page:Journal asiatique, série 9, tome 5-6.djvu/38

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JANVIER-FÉVRIER 1895.

d’eux, témoignent bien de son habileté, mais non pas de ses dons poétiques. Son talent se montre dans les poèmes où, célébrant les faits et gestes de sa famille et de sa tribu, il tâche de réveiller parmi ses contemporains et spécialement chez le prince régnant la noblesse d’âme et l’énergie des ancêtres. Il faut louer aussi les poésies où il se plaint de l’injustice dont il a été l’objet et dénonce ceux qui l’ont obligé de quitter sa patrie comme ennemi de la dynastie. On peut opposer, du reste, au témoignage de Yaqout le jugement très favorable de Mohibb ad-dīn Abou’l-baqā al-‘Okbarāwī, qui a été inséré dans le catalogue du Musée britannique.