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Page:Journal d'un voyage de Genève à Paris en 1791.djvu/128

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« On doit remarquer avec quelle adresse l’artiste a su ménager dans cette figure les agrémens et la mollesse des contours qui appartiennent à son sexe, en lui conservant la noblesse et la gravité qui conviennent à son caractère.

« À ses pieds est le génie des sciences et des arts, dont ce prince faisait ses amusemens. Cet enfant tient un compas, avec lequel il paraît mesurer avec attention la surface du globe terrestre. On a tracé sur ce globe les routes qu’ont tenues les plus savans voyageurs de notre siècle, pour perpétuer l’époque de leurs découvertes. C’est dans la même vue qu’on a laissé appercevoir une partie du plan de la célèbre église de Ste. Geneviève, comme un des monumens de nos jours, qui doit faire le plus d’honneur à l’architecture.

« Sur le derrière du piédestal, on voit le temps, porté sur des ruines et des débris de toute espèce, qu’il foule à