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Page:Journal d'un voyage de Genève à Paris en 1791.djvu/127

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« Sur le devant du piédestal, et en face de l’autel, sont deux figures de six pieds de proportion, dont l’une est la religion, l’autre l’immortalité. La religion caractérisée par la croix qu’elle tient d’une main, et par le voile qu’elle a sur la tête, pose de sa main droite sur les deux urnes qu’elle contemple, une couronne d’étoiles, symbole des récompenses célestes. Cette figure est pleine de majesté et de douceur, et les draperies en sont admirables.

« L’immortalité est à sa droite ; on la reconnaît à la couronne qu’elle a sur la tête, et mieux encore au cercle qu’elle tient dans sa main. Elle paraît s’occuper à former avec complaisance un faisceau des attributs symboliques des différentes vertus qui caractérisaient le dauphin, tels que la balance de la justice, le miroir et le serpent de la prudence, le lys de la pureté et de la candeur, etc.