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Page:Journal d'un voyage de Genève à Paris en 1791.djvu/90

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cieux sur la rivière de Brenne, qui la sépare en deux parties qui ont communication par un pont, et dont l’une s’étend dans la plaine. Au-dessous de la montagne existe, à ce qu’on nous a assuré, un vieux château fermé par de fortes murailles et de grosses tours. La ville de Montbart est aussi fermée de murailles, mais elles sont ruinées.

J’aurais désiré parcourir cette ville qu’on dit fort ancienne ; mais il fallut demeurer auprès du feu, où Madame N… nous apprit mille choses touchant sa patrie, dont j’aurai peut-être occasion de vous entretenir un jour.

Je ne crois pas qu’il soit possible d’être servis avec plus de soin, d’attention, de prévenance, que nous l’avons été. Je regrette d’avoir oublié le nom de cette jeune Dame, qui, sans être jolie, avait cet air aimable que donne l’usage du monde ; elle avait lu les