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Page:Kœchlin - Souvenirs d'un vieil amateur d'art de l'Extrême-Orient, 1930.pdf/26

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Manzi, au contraire, en bon graveur qu’il était, s’attachait avant tout à la qualité du tirage, et c’est un scrupule qu’il communiqua au comte Isaac de Camondo, son élève et son client, — car Manzi vendait presque autant qu’il achetait : le Louvre en profita quand la collection Camondo lui vint, car, à quelques exceptions près, elle n’est guère formée que de pièces impeccables ; Alexis Rouart, qui s’était formé une charmante collection de peintures et de gravures romantiques, avait été amené par elles au Japon, de même que M. Jacquin, l’avoué, et peut-être le sujet leur plaisait-il plus que le tirage ; pour Gonse, toujours un peu mystérieux et à l’écart, on ne le voyait guère aux ventes, ni Théodore Duret. Vever au contraire était partout où l’on trouvait des estampes ; de même qu’il avait formé en quelques années une merveilleuse collection de peinture impressionniste, l’une des mieux