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Page:Kœchlin - Souvenirs d'un vieil amateur d'art de l'Extrême-Orient, 1930.pdf/78

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Paris auxquelles les contraint la carrière diplomatique, ils ont déposé au Louvre une partie de leurs trésors, et ces précieux objets, mêlés à nos collections nationales, tiennent noblement leur rang dans les salles musulmanes et chinoises qui les ont accueillis.

Quelques-uns pourtant, plus exclusifs, ne voulurent pas que l’Asie fût représentée chez eux autrement que par la Chine. C’est elle seule, et encore celle des Han presque sans exception, que le Dr Viau a admise à prendre place à côté de ses tableaux modernes, et sa « ménagerie » primitive en terre voisine de la plus amusante façon avec les Delacroix, les Degas et les Renoir ; Mme Pierre Girod, récemment disparue, ne prétendait pas collectionner, mais elle avait fait à sa vie une sorte de décor chinois auquel semblaient vraiment destinés de toute éternité les jolis objets amoureusement choisis chez Mme Langweil,