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Page:Kœchlin - Souvenirs d'un vieil amateur d'art de l'Extrême-Orient, 1930.pdf/79

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et ceux qu’après elle y a ajoutés son mari ne rompent pas la parfaite unité de ce pittoresque ensemble. Uniquement chinois aussi est M. Michel Calmann, et même avec intransigeance — ne serait-ce pas lui qui parlait un jour de « l’infâme Japon » ? — tout à l’opposé d’ailleurs de Mme Girod, puisque c’est dans une chambre nue qu’il a installé ses céramiques et qu’il a eu soin de les choisir parmi les plus austères, parmi les plus dignes de plaire à un mandarin de grande tradition : et cela aussi est bien ainsi. Et j’en viens à Jean Sauphar et à M. David Weill… Jean Sauphar, qu’un déplorable accident de montagne nous a enlevé l’an passé, était le plus jeune d’entre nous, mais élevé parmi les admirables tableaux modernes de sa mère — toujours l’alliance de notre art français du XIXe siècle et l’Orient —, il est entré dans la carrière sans tâtonnements, son goût déjà