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Page:Kahn - Le Roi fou, 1896.djvu/108

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chit l’âme des nègres par le moyen de tombolas, de petites fêtes théâtrales, en frétant au loin, elle et d’autres jeunes femmes des flirteurs désespérés, et dégrossit quelques économies particulières au meilleur bien de l’intérêt général, de l’intérêt partiel de deux fractions de continent, rien de mieux. Il eût d’ailleurs, en cet instant, salué avec plaisir toute occupation captivante (et combleuse de temps) qui eût fixé cette âme un peu vague et vide, cette personne élégante, de faux rêves, et d’esprit pratique inoccupé qu’était la duchesse.

Les tragiques hypothèses, si lancinantes, le doute de soi et d’autres, tenace et douloureux, la transe vague et cruelle s’évanouissait ; il eut quelques gaîtés, et le folâtre seigneur reprit toutes ses couleurs diaprées, ses pavillons de gaieté de bonne compagnie, ses instincts de joie de moindre tenue ; évidemment ces deux Parques, qui lui adressaient de roches sourires, d’une