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Page:Kahn - Le Roi fou, 1896.djvu/114

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l’idée que le maréchal du palais duc de Sparkling joignit à ses incontestables aptitudes le don d’ubiquité ; de même, attribuer la présence saugrenue du duc à un phénomène de sorcellerie évocatoire, eût été audacieux, car il n’y a pas de sorciers en Hummertanz, même dans les ministères, et rien n’autorise à prétendre que les états voisins et même le Niederwaldstein en soient munis. Il était inutile de lui persuader que ses mandements, quoique vénérés et aimés, du cher Sparkling, jouissent de moyens de transport assez spéciaux, si peu lourds qu’ils fussent à porter, pour être rendus dans ce bref délai. M. le Maréchal n’avait sans doute pas d’oiseau bleu comme aux contes de fées ; il n’eût pas confié ses plis à un providentiel pigeon voyageur. Quant à avoir joui d’un train spécial, le roi Christian savait que c’était tout à fait impossible, vu ses documents personnels sur la direction de ses chemins de fer. Dans