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Page:Kahn - Le Roi fou, 1896.djvu/147

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En traversant n’importe laquelle des rues de Pohlstock, on était très vite à l’immense parc qui la noyait tout entière en ses méandres, promenades spacieuses, coupées de petits lacs à cygnes, et mirait des saules dans le joliet cours de la Zehl, prétexte à moulins d’opéra-comique, briques rouges et blanches, volets verts et qui sont des auberges de jours de fête, plutôt que de sérieuses minoteries.

Dans un des recoins les plus peignés du parc, un petit pavillon dit la Favorite étend un long rez-de-chaussée surmontée d’une attique, et des pavillons ; c’était là que Joachim Egbert vieillissant, s’était claustré presque, avec de vieux familiers, ne se rendant au palais officiel que pour quelques devoirs, en hâte de le fuir et d’y laisser la margrave non point trôner, mais écrire, cette femme ayant été une des plus formidables épistolières du xviiie siècle, dissertatrice avérée et philosophe consulté, par