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Page:Kahn - Le Roi fou, 1896.djvu/154

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nos gloires ; et n’est-il pas délicat d’offrir à qui vous patronne, au lieu d’un Mengs qui vaudrait cent écus, un Raphaël qui vaut des milliers de ducats ; Mengs était un bon patriote saxon. » Et avisant des petits panneaux aux coins de la chambre illustre : « Voici d’autres dons du roi, à même date, ce sont des pastels de Liotard ; il y en a beaucoup partout, et particulièrement à Amsterdam ; des personnes de haute famille attachent grand prix aux œuvres de cet artiste, je n’ai jamais découvert le même sentiment, chez les peintres, sculpteurs ou pastellistes, avec qui mes fonctions m’ont mis en rapport ; c’est peut-être que leurs recherches ne sont pas orientées vers ce genre de peinture, ou le sentiment prédomine sur la technique. » Le major paraissait surpris de ces allégations, Christian restait indifférent et Sparkling seul écoutait d’une oreille.

Voici, dit le docteur, la vraie collection