Aller au contenu

Page:Kahn - Le Roi fou, 1896.djvu/174

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

historiens futurs l’exiguïté de ses pieds, devinrent sujet de curieux, hostiles et ostentatoires pèlerinages pour ceux de Pohlstock qui étaient revenus saufs des corps de chasseurs de Niederwaldstein et aussi pour les moins favorisés qui avaient suivi l’armée de nos gracieux souverains attachés simplement au train des équipages, et même aux cantines militaires. Ces personnes, groupées en sociétés d’anciens guerriers, tous les ans venaient contempler ce qui fut les reliques de l’Empereur et s’était transformé en dépouilles de l’Usurpateur. Le gouvernement leur octroyait cette faveur moyennant un thaler pour quatre personnes ; je suis autorisé actuellement à ne prélever que cinquante pfennigs par tête de visiteurs, sauf au moment des élections, où le passage par ces galeries est non seulement gratuit mais favorisé.

Le major Langhirsch, un peu choqué par les façons de faire et de parler du petit