Aller au contenu

Page:Kahn - Le Roi fou, 1896.djvu/194

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

est le chef qu’une forte part dans une association ; et pourtant les faits se dressaient ; peut-être devrait-il choisir ; aucun de ses puissants voisins ne voulait le manger, mais chacun désirait, se rattacher fortement avec des bienfaits, des traités, et si possible quelques bonnes et fortes garnisons. Ce maigre major paraissait posséder les dents longues ; c’était sans doute un spécimen accompli, choisi parmi ses camarades pour cette occasion ; les autres devaient être très semblables, fanatiques et insatiables. Quant à Sparkling, le major lui plaisait infiniment en réveillant dans son esprit, par ses paroles, ses gestes et ses réticences, des milliers de gais souvenirs, d’abondantes caricatures. Cet officier lui semblait verni, peint pour la parade, modifié ; d’un léger frottement on devait pouvoir faire réapparaître le pèlerin militaire et commerçant ; ses goûts joyeux et de vie régulièrement turbulente et tourmentée