Aller au contenu

Page:Kahn - Le Roi fou, 1896.djvu/197

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

s’entassaient les venaisons ; peu à peu on les avait abandonnés, et de vieux princes, de vieux aïeux y gisaient, le plus souvent, ces temps, s’y laissaient oublier d’un oubli que ne troublait plus aucune invitation de paraître à Gevehrstadt ; parfois des princes de la race royale y étaient venus mourir, toujours prématurément ; et brusquement revint à la mémoire du roi le manoir lointain de la province isolée dans des sables presque pareils à ceux-ci, dans la solitude animale et végétale des plus pauvres cantons qui soient, le manoir où la reine s’était retirée pour pleurer son fils ; manoir triste, inquiétant, souci du roi qui n’y voulait jamais retourner depuis qu’il y avait conduit une sœur malade ; à quoi s’occupait la reine à essouffler des chevaux ou époumonner une épinette. Sparkling requis aussi par cette similarité de paysage pensa, mais bien différemment aux mêmes personnes ; que pouvait bien civiliser dans ces