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Page:Kahn - Le Roi fou, 1896.djvu/235

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Et sous l’œil bienveillant de la reine, appuyée sur l’épaule de la duchesse dont le blond aspect semblait encore tout embué de frayeur mutine, la princesse Margarete, s’endormit dans la chambre matelassée, aux fenêtres soigneusement condamnées, dans la pompe ironique d’un lit si somptueux qu’on eût dit un catafalque, au milieu des poupées qu’elle avait brisées tout le jour, car, avant son accès de folie, elle avait adopté et comblé de ses exclusives bonnes grâces une bûche de bois qu’elle avait coiffée d’un bonnet à rubans verts.