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Page:Kahn - Le Roi fou, 1896.djvu/242

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son débouché (quand le mortel liante n’est pas un des puissants du monde), dans ces opuscules qui traitent des futures batailles navales, de la conquête de l’Angleterre par les Français ou réciproquement. Le spécieux vaporisateur du vrai sur le probable, se joue, en ces volumes, pour lui-même et quelques intellectuels correspondants (peut-être sont-ils masses et assemblées) des drames d’autant plus vibrants qu’il pourrait y avoir, dans son audacieuse construction à travers les forces, les carnages, les millions et les destructions, une chance de réalité : à savoir qu’au sortir du froid cabinet de travail, où il a entr’égorgé des multitudes d’hommes armés, les disposant d’un soin d’imagination méticuleux, et les détruisant par la subite apparition de machines formidables, dont il ose même décrire quelques traits extérieurs, un pouvoir vraiment fort et doué de la perception de l’avenir, une providence enfin ! lui confie