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Page:Kahn - Le Roi fou, 1896.djvu/269

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péen qui dut se donner tant de mal (il en ruisselle en y pensant) pour sonner à la curée (soit concentrer un syndicat de braves cerviers), demande peu de chose pour lui-même ; une raisonnable aisance couronnera la mise en valeur, trop tardive déjà, d’un pays qu’il aime, dont il suit le développement avec un intérêt sans égal, qui fut la base longue de ses meilleures appréciations sur le marché de la fortune universelle. Mais ce n’est pas seul qu’il a pu réunir les grosses sommes, les formidables piles de réconfort qu’on voulait, en bel or vivant, ajoute-t-il plaisamment, contre des titres, et des titres ne sont pas, quoi qu’on en dise, de l’argent. Alors, ce sont, à payer, commissions, et monopoles à donner ; il faut satisfaire toutes les banques, payer tous les augures pour que la foule hésitante écoute le boniment du saltimbanque et s’y arrête, et pour que cet argent éparpillé se concentre pour le plus grand bien des quelconques Guatemalas.