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Page:Kahn - Le Roi fou, 1896.djvu/275

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LES PERPÉTUELLES ÉRINNYES


I

Par les avenues en toilette d’une ville moderne, toute blanche avec des lettres d’or aux balcons, près des maigres arbres encore enrubannés des restants flétris de la récente fête, un petit vieillard sec, anachroniquement affublé d’une roquelaure bleu-lapis, toisonné en financière et cadenettes, gigue d’un petit mouvement court ; ses yeux rusés rient dans sa face rasée ; son pas clopine coquettement comme un fredon de refrain ballant, sa main tient un