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Page:Kahn - Le Roi fou, 1896.djvu/86

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d’une légère redevance. Mais ces cafés du boulevard Mariahilf, fréquentés d’étrangers, de hères, de bohèmes et de journalistes, c’est la petite tache dont Krebsbourg est gêné, dans sa roide robe de solide vertu.

Et c’est là, vers ces antres relatifs, que doucement, lentement, ennuyeusement, se traîne, rongeant des bouts de réflexion, et d’une humeur désemparée, le duc de Sparkling, maréchal du palais, commandeur d’une haute quantité d’ordres, homme sémillant, homme heureux, homme de cour et d’élégance, riche, apparenté, verveux (on a bien voulu le lui dire souvent), que la haute Société et l’Église goûtent, malgré ses légers vices, que la bourgeoisie respecte d’une affectueuse et respectueuse indulgence, ce même Sparkling dont le prince de Galles goûte l’élégance civile, dont l’élégance militaire éclipse tant d’autres attachés, lors des manœuvres d’été qui sont une des parures de l’Empire de Nie-