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Page:Kahn - Le Roi fou, 1896.djvu/87

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derwaldstein. Il les connaissait un peu ces débits. D’anciennes folies de jeunesse, quelques étrangers promenés d’après les conventions du club des Mille et une Nuits ; certes on n’y faisait que passer, pour aller près des galeries de la Bourse, où dans des ruelles, de petits établissements donnaient à entendre pour quelques sous, plus des pourboires proportionnés aux projets que l’on nourrissait, des chanteuses déshabillées en danseuses. Mais là, ce soir, Sparkling ne s’y voulait aventurer ; des fêlures dans la tenue des classes officielles, prenaient souvent ces endroits pour théâtre, et l’on y apercevait parfois outre de médisants commis de chancellerie, Gouttegrass, l’adipeux chroniqueur, l’homme cantate du Hummertanz, qui, après des pivotages dans les salons bien pensants, où seul il avait le droit d’émettre des aphorismes, flatteurs sur Paul Bourget qui lui avait une fois écrit une lettre polie, ou méprisants, sur