Page:Kahn - Le Roi fou, 1896.djvu/96

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

l’étranger ou s’entaient à de bas ronds-de-cuirismes, tandis que les Gouttegrass, Wasseroht, Focarbeck, les protégés de la cour hument les ressources qu’on laisse à l’art par tous les pores, et les pipent a trucs éployés. Gouttegrass, à qui sont bénins mazettes cléricales et douairières, demande d’un air dégagé, et met dans son gousset, sans compter, d’un air d’embarras charmant. Wasseroht touche pensions et petits profits, pour articles qui jaugent notre pauvreté d’esprit, articulets de douane contre la pensée étrangère, et tournées délatoires, sous prétexte d’inspections académiques. Focarbeck, le moins considérable de ces sires, maigre fantassin de feuilleton assiège les antichambres, et donne aux huissiers des escomptes sur les subsides dont on l’appâte, pour obtenir des tours de solliciteur de faveur. Voilà, Monsieur l’état des choses dans notre petite patrie. »