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Page:Kahn - Premiers Poèmes, 1897.djvu/103

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XIII

Le mirage trompeur du toi que tu devais —
Regards aux boulevards et sourires aux lacs
Emmitouflé de tes lacs
Terne je m’en vais.

Ton sourire élargi fut le leurre
Et les fleurs
Ont paré vainement les ors de ton heure

Tes rythmes vernis par des mages mercenaires —
Tes yeux, ta bouche, ta voix
Sans cesse s’exonère
En un vague aparté d’un merveilleux pavois.