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Page:Kahn - Premiers Poèmes, 1897.djvu/102

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XII

Très lents, — où aller
Placides, — que faire
Et l’orgueil confère
Un rythme en allé

Boire et puis disparaître aux remous
Résonner et disparaître en cycles mous
Courir vers la fin seule de la faim
Dormir enfin.

Et le rêve si gris de simples ambitions
Et de vous humbles possessions
Mirages d’orages.

Et tout est tranquille aux plus reculés
Des ramages, et d’inutiles forages
En des sois éculés.