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Page:Kahn - Premiers Poèmes, 1897.djvu/124

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LIEDS

Et puisque tout est semblable, tous les soleils des années, toutes les souffrances des jours, écoute flotter et bruire l’âme de la légende.

Le vieux rêve se meut dans une atmosphère aimante, aux douleurs lointaines les pardons faciles ; écoute dans le temps sourire tes frères morts.

Regarde au jardin de la légende, et les yeux profonds, vite entrevus, et les nefs éternelles errantes, et la chanson qui s’écoute à toutes routes. Regarde aux bariolures de passants, et sous tant de robes, tant de semblables cœurs.