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Page:Kahn - Premiers Poèmes, 1897.djvu/200

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pour tes lèvres et l’escorte de décors de ton rêve
les tapis sont prêts et les lampes veillent et les vœux attendent.
que tardais-tu, en rires perdus, où dormais-tu ?

Quand le roi dormit sur la tour, la belle triste frissonna

Si tu ne savais pas que c’est errance et trêve
le pauvre instant d’amour endormeur du remords
je sais qu’il lui faut être unique et comme en rêve
et je vais vers les ombres apâlies de la mort.