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Page:Kahn - Premiers Poèmes, 1897.djvu/253

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XII

Dans la salle aux vitres sur la mer
Les rois sont assemblés à la coupe éternelle
Dans la salle au plafond d'étoiles.

Un douloureux d’avoir tant bu que Ion emporte sous un voile
Un qui trébuche et que l'on cache sous un voile
Un qui meurt, et qu’on emporte sous un voile.

Et vers le seuil où plus morne se clôt la porte
les regards des rois un instant distraits
mais ils demeurent auprès de la coupe éternelle
dans la salle aux vitres sur la mer.