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Page:Kahn - Premiers Poèmes, 1897.djvu/316

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VI

Je m’ennuie à tarir ;
viendrez-vous avec nous
au bocage royal des fous ?
Parez-vous donc à ravir

d’un collier d’ambre à votre cou,
sur votre doux visage un loup,
que seul je puisse savoir
que tu es jolie à ravir.

Des crépons argentés,
d’un éventail en rais lunaires,
de votre regard, parez-vous
et venez, jolie à ravir.