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Page:Kahn - Premiers Poèmes, 1897.djvu/317

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Le rêve est doux, qui joint les espaces ;
sur la route vous feront place
les carrosses des rêves jaloux.
Que soyez parée à ravir.

Et votre triste compagnon
embrassera votre cou
et puis dénouera votre loup.
Belle, tu es jolie à ravir.

Qu’il est loin le rêve espéré
et que vais vivre dépité
car, vrai, je m’ennuie à tarir
loin de vous, jolie à ravir.