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Page:Kahn - Premiers Poèmes, 1897.djvu/350

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XXIII

Toutes chansons au bois résonneront ;
tous les printemps vert pâle fleuriront ;
toute banquette au bois s’enchantera de liserons —
le rire par le bois tarira.

Croyez en la voix des pauvres bûcherons ; —
toutes chansons au bois se flétriront,
dans les baisers froids du printemps vert pâle,
tout le bois frilera.

Oubliez les chansons des pauvres bûcherons —
octobre vert pâle passera sur les bois,
toute banquette au bois s’enchantera de liserons, —
le rire par le bois trillera.