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Page:Kinon - L’Âme des saisons, 1909.djvu/100

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L’AME DES SAISONS
AURORE


De grand matin les tourterelles
Roucoulent dans les bois d’aunelles…

Lorsque le crépuscule en fraîche pâmoison
D’une barre d’argent souligne l’horizon ;
 
Lorsque la Terre est grise et blonde de rosée
Et semble défaillir d’un émoi d’épousée ;
 
Lorsque l’odeur sauvage et fauve des forêts
Se mêle au virginal arôme des muguets ;