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LE SOLEIL ET LES ROSES


On s’arrête, étonné, grave, écoutant son cœur
Battre comme une horloge aux pulsations sourdes.
Puis, plus calme, on s’assied ; on s’accoude, rêveur,
Regardant les nuées immobiles et lourdes
Et les jardins d’où monte en puissantes odeurs
La transpiration des arbres et des fleurs.


1900