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Page:Klapka - Trois Hommes en Allemagne, traduction Seligmann, 1922.djvu/57

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— Si jamais vous avez des ennuis avec votre engrenage, vendez votre machine et achetez-en une autre. Cela vous reviendra moins cher.

Il répondit :

— Ce sont les gens qui ne s’y entendent pas qui parlent de la sorte. Rien n’est plus facile que de démonter un engrenage.

Je dus admettre qu’il avait raison. En moins de cinq minutes l’engrenage gisait à terre à côté de lui, en deux morceaux, tandis que lui rampait à la recherche des vis.

— Les vis disparaissent toujours d’une manière mystérieuse, grommela-t-il.


Nous étions encore en train de chercher les vis, quand Ethelbertha sortit de la maison. Elle eut l’air surpris de nous voir là ; elle nous croyait partis depuis des heures. Il lui dit :

— Ce ne sera plus long maintenant. J’aide votre mari à vérifier sa machine. C’est une bonne machine, mais elle a besoin d’être visitée de temps à autre.

Ethelbertha conseilla :

— Au cas où vous voudriez vous laver, allez donc dans la buanderie, si cela vous est égal, car les bonnes viennent justement de finir les chambres.

Elle ajouta qu’elle allait probablement canoter avec Kate, mais rentrerait sûrement pour le déjeuner. J’aurais donné un souverain pour pou-