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Page:Koschwitz - Les Parlers Parisiens, 1896.pdf/37

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différents. Il est inutile de donner des renseignements sur MM. Ritter et Rousselot, connus de tous les romanistes. M. Bleton et le personnes nommées dans la notice sur M. Daudet, qui ne m’ont lu que la Chasse à Tarascon, sont originaires des lieux indiqués qu’ils n’avaient jamais quittés pour longtemps jusqu’au moment de la lecture (1890/91). Je les ai présentés à mes lecteurs dans mon étude: Zur Aussprache des Französischen in Genf und in Frankreich. Berlin 1892, p. 3 ss. J’ai tenu à avoir des échantillons de tous les genres de style et je les ai ordonnés, en commençant par un simple récit et en finissant par une pièce du lyrisme le plus élevé. Malheureusement, en commençant la collection qui suit, j’avais mal choisi mon temps: une partie des auteurs dont j’aurais voulu fixer, autant que possible, la prononciation, était déjà à la campagne. C’est pourquoi je n’ai pas pu donner par ex. un dialogue familier en prose dit par un auteur de comédies, ni la prononciation d’un avocat ou d’un orateur politique, dignes de prendre place à côté de nos témoins de langue. M. le compte de Mun qui avait bien voulu me promettre son concours a dû, au dernier moment, se soustraire à mon inquisition phonétique.

Faut-il ajouter que toutes les personnes qui ont eu la bonté de m’accorder une audition ont lu ou déclamé selon ce qu’on appelle les règles de l’art? Certes, ils n’ont jamais manqué de mettre d’accent logique sur les dernières syllabes sonores d’une phrase ou d’un membre de phrase après lequel il fallait ponctuer. La régularité de leur ponctuation ou de leur accentuation qui variait naturellement dans le même texte selon la rapidité de la lecture ou de la récitation, m’a permis de renoncer à indiquer les repos par d’autres moyens que les signes de ponctuation ordinaires. Je n’ai donc marque que les