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Page:Léo Taxil - Les trois cocus.pdf/17

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LES TROIS COCUS

— Monsieur est marié, sans doute ?

— Non, je suis au contraire tout ce qu’il y a de plus garçon ; pas le moindre ménage, ni légitime, ni irrégulier.

Trois jours après, M. Robert Laripette prenait possession de son appartement. Le propriétaire lui avait octroyé un bail de trois-six-neuf, résiliable par chaque période à la volonté du preneur, stipulant que les oiseaux étaient autorisés pour le locataire ; Laripette avait payé, rubis sur l’ongle, ses deux termes d’avance et avait fait retapisser à neuf. Le salon, notamment, avait été garni de papier peint représentant d’une façon admirablement frappante une forêt d’Afrique.

Le lendemain de l’entrée du nouveau locataire, le portier, en cirant l’escalier le matin, ne fut pas peu surpris de voir, vissée sur la porte de M. Robert, une belle plaque de cuivre sur laquelle on lisait ces mots :

 
Mlle Pélagie,
 
Culotteuse de pipes.