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Page:L’Écho foutromane, 1880.djvu/11

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tive qu’agréable aux deux sexes, leurs jouissances respectives et leurs goûts particuliers. On fera paroître sur la scène, tantôt une ribaude qui s’énoncera et agira selon le caractère qu’on aura eu la précaution de lui dessiner, tantôt ce sera une ci-devant… qui fera sa petite bouche, et la prude dans la manière de rendre sa pensée concupiscive, et n’en croquera pas moins une grosse andouille dans sa partie passablement ouverte.

Nous aurons soin d’admettre aussi, pour varier les tableaux, un choix de vits à calottes qui ne rougiront pas quelquefois de se prendre en traîtres. Leur assaisonnement ne laisse pas d’être d’une certaine friandise.

Enfin ce premier recueil sera le précurseur de quelques autres qu’on se promet de donner successivement, si le public daigne accueillir cet essai en bon patriote : car nous n’ambitionnons aucune approbation sous le masque de l’aristocratie.