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Page:L’Écho foutromane, 1880.djvu/27

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toutes les épreuves où vous m’avez mis ! car il faut parler, que pouvez-vous encore exiger de moi ? quels sont les sacrifices où vous ne m’ayez pas porté ? en existe-t-il encore que je puisse faire ? Je ne mets plus mon vit dans le con de madame Combeaut ; je n’encule plus l’abbesse de Fermont, non plus que madame la supérieure de Serredru ; je ne gamahuche plus madame Vaginna ; j’ai cessé de patiner et d’enfiler un grand nombre de plébéiennes que j’avois au service de ma couille… que voulez-vous de plus ?

— Vous ne dites pas tout, l’abbé, et vous me cachez trois rivales.

— Ah ! madame, nommez-les, et à l’instant… mais cela ne se peut.

— Écoutez-moi, et connoissez un récit qui, à la vérité, n’est qu’un rêve ; mais trop souvent un rêve spécieux est une réalité cruelle.

J’ai cru vous voir, cette nuit, transformé en petit amour : c’étoient vos traits et la proportion dans tous vos membres : deux petites ailes étoient attachées à vos épaules ; une calotte couvrait votre nuque, et un petit vit étoit braqué entre vos deux cuisses. Ce n’est pas tout, les trois Grâces si renommées au pays des fables, étoient assises sur une es-