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Page:L’Écho foutromane, 1880.djvu/28

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pèce de lit de repos, au-dessus duquel paroissoit un rideau suspendu par des branches de myrte ; un arc et un carquois pleins de traits aigus étoient à vos pieds, et non loin de là odoroit un rosier, d’où l’on voyoit briller trois roses épanouies. Les trois Grâces folatroient entre elles et avec vous ; tantôt elles vous prenoient sur leurs genoux et vous fouettoient, puis elles manioient alternativement votre petit vit ; tantôt elles se branloient en votre présence, et en vous agaçant, vous excitoient à leur donner des claques sur leurs fesses aussi blanches que celles de Vénus, leur souveraine. Après quelques instans de ce badinage innocent, l’une d’elle s’est étendue à moitié sur le dos, une autre étoit derrière, elle lui servoit de traversin ; elle a pris entre ses mains une guirlande qu’elle venoit de préparer, tandis que la troisième, vous soutenant par les ailes, vous a mis à cheval sur la cuisse droite de celle qui étoit étendue, et dont le con ouvert sembloit attendre votre vit, lequel n’a pas tardé à s’y plonger ; elle vous a attachés tous les deux avec des nœuds de fleurs ; vous avez collé votre bouche contre celle de votre fouteuse, l’une de vos mains étoit sur un blanc téton, qui lui servoit comme d’appui, et de l’autre vous pressiez