Aller au contenu

Page:L’Écho foutromane, 1880.djvu/31

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 25 —


amoureusement votre belle, et par des mouvemens rétroactifs et précipités, vous remuiez la charnière avec une agilité sans exemple.

Je dois présumer que vous avez joui, malgré la grande jeunesse que vous paroissiez avoir, puisque l’amour est lui-même une jouissance ; mais j’ignore si vous avez déchargé dans ce con, où à coup sûr vous étiez à l’aise, car je me suis éveillée tout à coup au fort de vos secousses redoublées, et je n’ai plus vu ni con, ni motte, ni cul, ni vit, ni tétons, ni Grâces, ni calotte.

Et vous voulez, monsieur l’abbé, que, d’après ce tableau qui me retrace une triple infidélité, je m’en fie à vos prétendus sacrifices, et que je n’en sois point jalouse !

— Eh bien ! madame, je consens que vous soyez jalouse, et je ne vois rien en cela qui ne soit à mon avantage, puisque, réunissant dans votre seule personne tous les charmes qu’on attribue aux trois Grâces, c’est sur vous-même que portent vos sentimens jaloux.

— Je devois m’attendre à votre courtoisie ; mais je n’en suis point la dupe.

— Et moi, madame, je ne le serai pas non plus d’une résistance que vous ne pouvez plus m’opposer.