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Page:L’Écho foutromane, 1880.djvu/32

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En finissant ces paroles, il commençoit à la trousser et à sortir son braquemart, lorsque, sur le point de se rendre, elle lui demande s’il a prêté son serment en qualité de prêtre. Il lui répond que s’il ne le prête, il est foutu, qu’il perd le reste de sa fortune, consistant en une simple cure, isolée de tout bénéfice ; que sa conscience à la vérité lui reprochera continuellement ce serment sacrilège, mais que son existence y est compromise.

— Il n’importe, envoyez votre refus sur-le-champ ou résolvez-vous à ne jamais m’approcher.

Je ne souffrirai pas qu’un suppôt du plébéianisme m’entretienne plus longtemps ; allez vous purifier entièrement par un désaveu des nouveaux principes qu’on cherche à établir, et je vous tends les bras aussitôt après, et mon con est à votre service, sûre qu’il n’y aura plus de mésalliance entre nous.

— Mais, madame, pensez-vous que ce désaveu me réduit à la dernière misère ? et que pour toute consolation il ne me restera que votre con qui, sans doute, est bien fait pour me dédommager ?…

— Eh bien ? crois-tu qu’il n’est pas en état de te rassasier ! Ah ! lorsque tu en auras tâté une fois,