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Page:L’Écho foutromane, 1880.djvu/47

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jeune con qui s’attend à immoler aux autels du dieu le plus aimable et le plus reconnoissant, un pucelage à peine éclos ! Cette nuit mémorable, cette nuit délicieuse étoit celle qui suivit la grande journée des révolutionnaires françois, le 14 juillet 1789. En s’unissant à un François ce jour-là, il falloit présumer qu’elle épousoit un héros ; et la nuit qui suivoit cet hymen, devoit, par la même raison, mettre dans son conin le vit brûlant et victorieux d’un Hercule.

C’est le présage qui s’en présentoit naturellement ; c’est du moins l’idée chatouilleuse qu’elle conçut d’un homme qui devoit entrer dans son lit en sortant de la conquête de la Bastille et l’enfiler, après avoir mis le despotisme en déroute : il est bien certain que des hommes régénérés sont des demi-dieux bandans, par conséquent plus que des hommes ordinaires.

La jeune épouse voit arriver ce moment heureux et terrible en tremblant et en tressaillant tout à la fois ; son époux, à l’issue de la cérémonie de l’Ego vos conjungo, s’étoit dérobé d’entre ses bras, après les embrassemens les plus tendres, après lui avoir manié les tétons, pris le cul, pâtiné le con, éparpillé la motte ; après l’avoir claquée, après