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Page:L’Écho foutromane, 1880.djvu/48

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lui avoir montré son vit bandant et prêt à lui percer le ventre, après avoir visité toutes ses nouvelles possessions ; enfin, après s’être abstenu, non sans de grands combats, de l’enconner vingt fois de suite, pour mieux la fêter pendant toute la nuit. Eh ! à combien de reprises, l’eau ne lui en vint-elle pas à la bouche et le foutre au bord du con !

Cet époux jeune et ardent s’étoit transporté sous les huit tours de la Bastille, et content d’abattre le despotisme avant de combattre un pucelage, il vouloit, en franc patriote, mêler quelques branches de laurier à la couronne de myrte que l’amour lui préparoit dans les bras de sa femme ; son patriotisme ne fut pas récompensé : un plomb meurtrier, vomi par une bouche infernale, vint frapper ce malheureux, précisément au-dessous du bas-ventre ; et lui enlevant ses deux testicules, ne lui laisse que la moitié d’un vit qui, cette nuit même, destiné à soutenir des assauts non moins pénibles et tout aussi périlleux peut-être, devoit tout seul opérer une révolution d’une autre espèce en changeant une fille en femme.

Il ne respire un instant dans cet état déplorable que pour gémir sur son épouse et pour pester contre l’aristocratie qui, plutôt que de le dégrader