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Page:L’Écho foutromane, 1880.djvu/52

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calade, suce, l’un après l’autre, les deux boutons de rose de son sein, et par mille caresses où il se confond, il interroge sa tristesse ; elle ne peut s’empêcher de soupirer et d’éprouver une sorte de sensualité aux baisers de Favori ; mais une démangeaison très vive se fait sentir à cette partie luxurieuse, où réside la volupté et où elle n’avoit pas encore osé porter la main.

Elle relève précipitamment ses jupes et sa chemise jusques au haut du ventre ; son doigt se porte sur les bords de ce bassin enchanteur, il alloit se plonger dans l’intérieur. Je ne sais quel instinct y conduit Favori qui, avec sa langue lancée jusqu’au fond, lui fait éprouver les sensations les plus luxurieuses et les plus extraordinaires ; elle s’étend aussitôt tout de son long ; elle écarte les cuisses avec une agilité inconcevable ; elle soupire, se trémousse avec effort, et le petit Favori, toujours à son poste, la gamahuche avec une intelligence sans égale et la fait décharger de la manière la plus sensuelle, sans qu’il y paroisse l’instant d’après.

C’est ainsi que madame Conlêché qui, par la suite, n’a pu douter de la perte de son mari, a trouvé le moyen de s’en consoler sans l’avoir fait