dès l’âge le plus tendre, une inclination décidée,
s’il faut en croire une chronique autre que celle
de Paris, sa personne est un petit abrégé de mille
perfections plus ou moins essentielles au jeu de la
couille ; elle a du piquant dans les traits, et tandis
que ses yeux sont l’expression de la volupté la plus
lascive, elle plonge les nôtres dans une douce langueur,
à l’aspect de deux tétons d’une blancheur
éclatante, surmontés d’une fraise chacun qui invite
la bouche à les cueillir ; petit nez bien pris, la
bouche peu fendue, qui ne fait point mal augurer
de certaine fente plus intéressante, encore, qu’on
voit à peine découverte au milieu de deux cuisses
d’un poli et d’une blancheur égale à l’albâtre le
plus fin, et qui, resserrées ou écartées, font désirer
le charmant bijou qu’elles recèlent ; ce con vermeil
et ravissant où les vits vont se noyer dans
l’ivresse du bonheur, et savourer les délices d’une
volupté toute céleste.
Après avoir dessiné la plus jolie ouverture que le dieu du plaisir ait choisie pour y distiller l’essence de la sensualité, ce serait peut-être affoiblir le tableau que de chercher à vouloir y ajouter par la peinture de quelque autre charme. Mais n’en déplaise aux panégyristes du con, qu’ils regardent