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Page:L’Écho foutromane, 1880.djvu/85

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aussitôt qu’elle y atteint ; mais le souvenir lui en est encore si doux, qu’elle proteste qu’elle ne veut prendre dorénavant que cette route pour lui rendre hommage ; qu’elle n’aura d’autre amant que son doigt, d’autre conseil, d’autre guide que son miroir, d’autre plaisir enfin que celui de décharger sans la participation des hommes.

Ah ! madame Convergeais ! que je plains votre erreur avec cette bizarrerie de caractère ; ce n’est point la peine d’étaler aux yeux avides de tant de beautés, les tétons charmans qui ornent votre sein d’albâtre, et ces deux belles cuisses si blanches et si fermes, servant comme de colonnes au temple de la volupté, et cette motte frisée dominant au-dessus de cette petite ouverture, le désespoir des vits que vous abandonnez, si pourtant il faut vous en croire, et pour lesquels vous étiez née.

Mes lecteurs me pardonneront d’avoir peut-être exprimé leur opinion, qui est aussi véritablement la mienne.