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Page:L’Écho foutromane, 1880.djvu/86

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L’Écho foutromane, 1880, Bandeau de début de chapitre
L’Écho foutromane, 1880, Bandeau de début de chapitre

DÉCLARATION CATÉGORIQUE

À MA PARFUMEUSE


Connois, Iris, le désir qui m’anime :
Amour demande une double victime ;
À son autel il faut sacrifier,
Reçois mon cœur, je l’offre tout entier :
Non pas ce cœur, être métaphysique,
Tout consumé d’une ardeur platonique,
Qui s’exhalant en soupirs superflus,
Brûle sans cesse et ne fait rien de plus.
L’amour exige un cœur moins illusoire,
Dont la vigueur ait acquis quelque gloire,
Qui, plein d’audace et ferme en sa vertu,